Etre porteur de SENS ! Ça veut dire quoi aujourd’hui?
Vous souvenez-vous ? Quand nous avions la possibilité de dire : « Non, arrête, je me suis trompée… ça compte pas ! » ? Ou « Allez, on dirait que c’était pour de faux ! J’suis pas « mourus » pour de vrai ! ».
C’était magique ! Quand nous étions enfant et que nous n’étions pas content de l’issue de la partie d’un jeu, on criait « ça compte pas allez, on refait ! Seconde chance !!! » Et nous refaisions encore et encore jusqu’à ce que l’on soit satisfait. Vous souvenez-vous-de ça ? C’était l’âge du « tout est possible ».
Qu’est-ce qui a donc changé depuis cette période ?
Nous avons grandi et notre regard sur le monde a grandit avec nous. Nous avons développé des points de vue, des avis, des opinions, des jugements, des interprétations…En résumé, des représentations qui colorent aujourd’hui ce que nous faisons au quotidien. Nos représentations sont des aspects des choses, des autres ou de nous-mêmes qui étaient sans doute vrais à une époque, et qui toutefois, ne sont plus vrais aujourd’hui.
Nos représentations se développent en même temps que nous et sont nourries par des croyances que nous avons développé avec le temps, en fonction de ce que nous avons vécu ou entendu.
Certaines de ces croyances ou représentations sont à réactualiser régulièrement parce que certains de ces “programmes” sont devenus obsolètes. De la même manière que nous effectuons ponctuellement mais régulièrement des “mises à jour” de certaines applications, logiciels ou encore des différentes technologies qui font parties de notre quotidien, il est nécessaire d’actualiser nos propres “données internes”! Et puis comme dit le vieil adage :” Qui veut aller loin, ménage sa monture”!
Nos représentations d’aujourd’hui sont les fruits de nos apprentissages d’hier
Chaque moment que nous vivons laisse une empreinte dans notre cerveau et cela façonne la manière dont nous percevrons le monde, les autres et nous-mêmes, une fois adulte. On appelle cela des “croyances”. Cela provient de notre « mémoire implicite » où se stockent ce que R. Bandler et J. Grinder (les fondateurs de la P.N.L – Programmation Neurolinguistique) ont appelés des « croyances » qui peuvent être «limitantes » voire « destructrices ».
Pour exemple : « De toute façon, je n’arriverai JAMAIS à gérer une équipe de plusieurs personnes! » ou encore « Je serai JAMAIS capable de créer mon entreprise ! Ce n’est pas pour moi ! » ou aussi “Maintenant que j’ai des responsabilités, il va falloir que je serre la visse des collaborateurs pour pas me faire “bouffer””… Et j’en passe!
Du coup, nous n’essayons même pas de voir les choses autrement! Et cette mémoire implicite qui est une partie de notre cerveau reptilien qui nous rappelle sans arrêt que nous devons faire attention : A qui peut-on faire confiance ? Quand sommes-nous en sécurité ? De quoi serions-nous capable ou incapable? Méfions-nous ce qui est nouveau… On ne sait jamais! Etc…
Les avantages…
Bien sûr, il y a des avantages à mener sa vie avec prudence, on évite ainsi ce qui pourrait nous rendre malheureux ou malade… En même temps, on peut aussi éviter d’être heureux et épanoui. Parce que si on fait tout pour qu’il “nous arrive rien”! Il ne nous arrivera JAMAIS rien, c’est clair! Dans ce cas, il ne nous arrivera rien de mauvais COMME rien de bon, si l’on reste pétrifié dans nos peurs!
Inversement, selon Tony Robbins si on les “travaille” nos croyances peuvent aussi devenir « stimulantes » et nous permettre de donner notre propre sens à tout ce que nous faisons.
Pour exemple : « Je suis une bonne manager : Je connais mes points forts ET mes points à améliorer » ou encore « Je suis une personne qui sait créer du lien » ou encore « je sais donner le meilleur de moi !” ou « Avec mes salariés, je sais m’adresser à eux de façon à les motiver et les stimuler »…
Selon notre fonctionnement interne propre à chacun d’entre nous, ces phrases peuvent prendre la forme de voix qui résonnent dans notre tête, de pensées, de phrases que l’on voit écrites ou de sensations.
Vous serez sans doute d’accord avec le fait que, selon les croyances qui nous animent dans la vie (selon nos représentations), nous ne nous présenterons pas de la même manière au “monde” qui nous entoure, et nous ne donnerons pas la même image de nous.
Les limites…
Toutefois, il demeure un “danger” contre lequel notre mémoire implicite ne peut rien, c’est le danger dans lequel nos préjugés nous jettent quand ces croyances nous empêchent de voir les choses telles qu’elles sont réellement et nous amène à les voir selon NOS représentations !
Si NOTRE vérité, notre image de nous-même n’était que le fruit de notre imagination? De nos représentations de nous-mêmes ?
Et que la réalité était toute autre ?
Et si finalement, le VRAI sens de la vie était qu’une fois adulte AUSSI, tout était possible…
« Nous avons 2 vies, la deuxième commence quand l’on s’aperçoit que l’on en a qu’une » Confucius
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