Avez-vous remarqué ?
En parlant de cette manière de NOS émotions”, cela ramène à vouloir les comparer avec n’importe quelle gestion des chiffres et de finance…
Il n’y a rien qui vous choque ?
Et bien oui ! Ce sont les CHIFFRES ou l’ARGENT que l’on GÈRE, en réalité… PAS les ÉMOTIONS.
Rien à voir !
Qu’est-ce qu’on gère alors ?
Dans notre quotidien, on gère beaucoup beaucoup de choses, par exemple :
- On gère une entreprise, oui !
- On gère un budget, oui !
- On gère la répartition des tâches dans une équipe, oui !
- On gère un planning, oui !
- On gère un compte bancaire, oui !
- On gère un chantier, oui !
- On gère un parc automobiles, oui !
- On gère des candidatures d’embauches, oui !
- On gère une liste de courses, oui !
- ….
Bref, vous aurez compris où je veux en venir.
Vous me permettrez de forcer un peu le trait de mon explication, mais c’est pour être bien sûre que nous faisons bien ce chemin vers une nouvelle prise de conscience ENSEMBLE.
Alors, que faire avec NOS émotions si on ne les “gère” pas ?
Déjà, on fait ce qu’on peut !
Je pense que vous ne me contredirez pas.
Nous en sommes tous réduits à faire comme l’on peut, avec ces émotions qui nous envahissent parfois jusqu’à nous submerger, et dont on ne sait que faire.
Si on ne “gère” pas une émotion, qu’est-ce qu’il nous reste comme verbe qui serait plus adapté ?
Vous en pensez quoi ?
En réalité, nos émotions sont nos alliées, et on peut apprendre à les :
- “apprivoiser”,
- “comprendre“,
- “accepter“,
- à en faire un atout gagnant,
- à les transformer en énergie motrice,
- …
Quelques exemples, qui sont autant de possibilités d’ouverture à une autre manière de faire face à nos émotions dans notre quotidien. Intégrer les émotions comme nous avons intégré l’intérêt de réfléchir ou encore d’agir est juste FON DA MEN TAL, car tant qu’il y a de la vie, il devrait y avoir des émotions…
Comment ça marche une émotion ?
Je détaille cela dans un précédent article que vous pourrez lire ici.
Ceci étant, j’ajouterai dans ce nouvel article, quelques informations pour vous aider à faire un pas de côté sur ce sujet, comme une “prise de hauteur” afin de voir le paysage de votre quotidien émotionnel différemment ! Et comme j’aime à le dire :
“Prenez de la hauteur… Chevauchez la Vie à dos de girafe” !
Il serait intéressant, afin de se sentir plus en accord avec elles et mieux les comprendre, d’arrêter de vouloir rationaliser quelque chose qui, par essence, n’est pas rationalisable ! En effet, nos émotions ne sont pas rationnelles et donc pas “gérables”…
Elles sont réellement nos alliées, et on peut apprendre à les comprendre, à les accepter pour en faire une force intérieure indifférenciante.
Cerveau gauche quand tu nous tiens !
Arrêtons de vouloir tout comprendre et tout administrer avec notre cerveau gauche (analytique) !
Ce n’est pas possible ! Ce n’est que douce illusion.
Même si nombre d’entre nous en serait rassuré, ce n’est pas possible. On ne peut pas mettre des émotions dans des cases et que “ça tombe juste” comme on le ferait avec des chiffres pour un bilan.
Les émotions font de nous, ce que nous sommes, c’est-à-dire des êtres sensibles et PROFONDÉMENT HUMAINS. Elles appartiennent au cerveau droit (intuitif et ressenti).
Ce cerveau droit est “connecté” avec notre système limbique (“siège” des émotions), et est aussi le “siège” de nos valeurs. C’est la raison pour laquelle nous avons une forte réaction émotionnelle lorsque nos valeurs ont bousculées.
Et malheureusement, dans notre société actuelle ce cerveau droit, n’a que très peu de place. Très tôt, dans notre éducation scolaire jusqu’ensuite dans notre quotidien professionnel, nous avons laissé cette “philosophie” de l’analytique et du rationnel guider nos pas.
Pourquoi nos émotions nous dérangent-elles à ce point ?
Parce que, justement, on ne sait pas quoi en faire !
Et à force de vouloir les rationaliser, les caser, ou encore bien les ranger dans des compartiments, en pensant qu’elles vont devenir dociles, nous essayons, peu ou prou, de les museler, de les étouffer parce qu’on ne sait pas trop quoi en faire ! C’est un peu le concept du “syndrome de l’autruche” (Vous savez, celle qui glisse sa tête dans un trou dès qu’il y a un problème, pour avoir l’illusion que si on ne le voit plus, le problème n’existera plus).
Et, pour étayer mes propos, j’emprunterai les mots de ce grand Monsieur qu’était Carl Gustav Jung, pour vous partager :
– “Ce que l’on évite, insiste et ce que l’on regarde disparaît”…
Si nous avions davantage d’élan pour écouter ET entendre nos émotions (et les raisons spontanées de leur manifestation) au lieu de vouloir les faire taire, coûte que coûte parce qu’elles dérangent, notre équilibre intérieur serait bien plus certain et harmonieux.
En même temps, à force de vouloir étouffer nos émotions, on étouffe en même temps ce qui fait de nous notre singularité, notre unicité et, coup de couperet final… On éteint notre créativité, notre imaginaire, notre individuation. Pour arriver assurément et surement vers un “moutonnisme” (si vous me permettez le néologisme), vers un “moutonnisme” cognitif et vers une pensée unique qui est en train de “tuer” l’Humain ! (A suivre)
Vous voulez qu’on en parle ?
Si vous désirez que nous échangions sur ce sujet, en attendant la partie 2 de cet article, c’est possible.
Vous voulez y voir plus clair dans votre management, dans votre évolution professionnelle, dans votre entreprise, dans votre “quête de SENS”, ….?
Contactez-moi et nous prendrons le temps, entre 20 et 30 min de partager nos points de vue, peut-être pour vous aider à y voir plus clair sur votre apprentissage émotionnel.
Merci de votre lecture,
Et si vous aviez la “Humain Digital Attitude” en partageant cet article ? Vous seriez bien urbain 🙂
Bel été à vous.
A très bientôt,
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